Une invention qui s’exporte
Le four solaire est une invention française qui s’exporte bien. Comme dit précédemment, l’installation en Ouzbékistan, qui rivalise avec celle d’Odeillo, en est un bel exemple. Cependant, c’est sous sa forme “portable” que le four solaire s’exporte le mieux. Dans les pays en développement, le four solaire sert d’appareil de cuisson et de stérilisation. Ne nécessitant aucune source d’alimentation, il permet de faire disposer les populations locales d’énergie gratuite et illimitée. Les randonneurs du monde entier commencent à les emporter partout avec eux pour les mêmes raisons. Les plus petits modèles peuvent être facilement transportés dans un sac, et peuvent s’avérer être un outil exceptionnellement utile dans des conditions extrêmes.
Et à l’instar d’un vitrage finement taillé, chaque élément du four solaire est minutieusement conçu et assemblé. Les miroirs, découpés sur-mesure, jouent un rôle essentiel dans la concentration des rayons du soleil. Cette précision est comparable à celle d’un vitrier qui taille un vitrage pour qu’il s’intègre parfaitement à son cadre. Ces « vitrages solaires », à travers les miroirs du four, sont le reflet d’un savoir-faire unique qui s’exporte au-delà des frontières, pavant la voie à une cuisine plus respectueuse de l’environnement et énergétiquement autonome.